Il existe un événement pour lequel l’homme est dans l’impossibilité totale de communiquer, c’est celui du passage de la vie à la mort. Or tout être humain ne peut y échapper… et aucun témoin ne peut restituer le vécu ou le ressenti de ce basculement de l’animé à l’inanimé. Nous sommes dans l’impuissance de penser la mort. Il nous reste donc le culte des morts, qui utilise tout un attirail de symboles religieux accompagné de fleurs. La série photographique présentée ici tente de capter par une prise de vue rapprochée de fleurs en céramique blanches ou en couleurs, ce mystère du passage, de l’incrédulité de ce qui advient par le jeu du presque noir et blanc dans la couleur et du flou au net.